Dialecte de grenouilles
- wrebek
- 12 nov. 2022
- 1 min de lecture
Je reste dans une maison tout juste construite - parce que la vie arrive et tu l’habites aussitôt que tu peux.
Mon perron est un bout de palette en bois duquel j’écoute les nuages passer.
Le sous-bois tout autour saute souvent le seuil de ma porte; parfois des feuilles, parfois des cailloux, parfois de la neige. Parfois juste le vent, à travers le moustiquaire.
L’été, dans le jardin, de l’ail s’étire entre des murs d’argile, deux, trois caïeux à la fois, pas souvent plus. Il y aura peut-être des vers de terre entre les dents de ma fourche.
En passant par l’étang, dialecte de grenouilles.

Comments